Qu’est ce la Marche Nordique

Accessible à tous, la marche est l’activité physique n° 1 recommandée par les médecins, notamment pour fortifier les os et stimuler les   muscles. Connaissez-vous ses déclinaisons ? Seul ou en groupe, à chacun son pas.

Qu’est-ce que la marche nordique ,

La marche nordique

Pour les personnes à la recherche de leur poids de forme et en prévention de l’ostéoporose.
Sa particularité. Inventée par des skieurs de fond finlandais cherchant à s’entraîner en été, la discipline consiste à marcher avec des bâtons en imitant le pas alternatif des skieurs. Grâce à l’amplification du mouvement de bras, le corps est entraîné vers l’arrière, le buste se redresse et la cage thoracique s’ouvre : on se grandit et on respire mieux. La dépense énergétique d’un marcheur nordique est d’environ 400 calories par heure, soit 40 % de plus que lors d’une marche classique !

Comment pratiquer ? Démarrer la séance par quelques échauffements avant de s’élancer à petite vitesse. Pour un débutant, une séance d’une heure suffira amplement. Le rythme, plus soutenu que pour une marche classique, explique une fatigue plus rapide. La séance se termine par quelques étirements.

Ses avantages. L’utilisation du bâton tonifie les pectoraux, les muscles des bras, des épaules et du cou et l’ensemble des chaînes musculaires. Le planter de bâton génère des vibrations stimulant en douceur les os sans agresser les articulations.


D’une manière générale, la marche est très utile pour prévenir les troubles cognitifs de type Alzheimer. En cas de maladie déclarée, malgré les pertes d’équilibre et la mémoire vacillante, s’il n’y avait qu’une activité à conseiller, ce serait au moins trente minutes de marche par jour

.Ce que disent les scientifiques. Les études épidémiologiques pointent un lien entre la pratique régulière d’une activité et une moindre fréquence de la maladie d’Alzheimer, ou son apparition plus tardive. Pour autant, les neurologues restent prudents. Ainsi le Pr Bruno Dubois, président du comité scientifique de la Fondation Ifrad (favorisant la recherche sur la maladie d’Alzheimer) et prix scientifique 2010 de la Fondation NRJ-Institut de France :”Une activité physique régulière prévient-elle la maladie ? Ou les personnes non touchées réussissent-elles à garder plus longtemps ce type d’activité ?” Ce qui est sûr, c’est le rôle bénéfique d’une tension stable, qui préserve le cerveau. Les liens entre une activité régulière et une baisse de la fréquence des accidents vasculaires cérébraux sont eux aussi bien établis.
Ce qui est bon pour les artères du cœur l’est aussi pour les artères du cerveau. Pour les malades d’Alzheimer, l’activité physique tempère la désorientation spatiale et entretient l’équilibre. Cela mérite de trouver les moyens de la mettre patiemment en pratique.

L’explication. Un sang plus fluide et des artères plus souples réduisent d’autant les risques d’accident vasculaire cérébral. Ce qui limite le risque de maladie d’Alzheimer.

Les limites. La marche n’a d’intérêt que pratiquée à un rythme relativement soutenu. Les bienfaits du lèche-vitrines sur la santé ne sont pas encore démontrés !

Et aussi : tout sport partagé avec un tiers est à encourager. Toutes les activités font du bien si elles sont pratiquées avec plaisir. On peut aussi essayer le stretching en salle, avec un professionnel, pour garder de la souplesse.

Reportage de D!CI Tv